Ce mercredi 13 juillet, l’association de pêche « la Truite Capricieuse » a réalisé son 5ème lâché de truites de la saison. Sur les bords de la Loire, 150 kg de truites farios frétillantes ont sauté de bonheur dans cette eau fraîche et profonde retenue par le barrage de La Palisse.

L’équipe des pêcheurs a observé avec ravissement cette plongée en eau naturelle de cette variété de truite de rivière, la belle nommée « Truite Fario », aux écailles vif argent parsemées de petits points rouges.

L’opération terminée, les membres de l’association « la Truite Capricieuse » ont gravi les bords du fleuve attendris par les minuscules crapauds, tout juste naissant, partant à l’aventure. Chacun reste conscient de cette chance de pouvoir admirer une nature préservée et volontaire pour partager sa passion avec les estivants. 

L’association « la Truite Capricieuse » invite les pêcheurs à prendre une carte de pêche pour pouvoir taquiner la truite de la montagne ardéchoise. Plusieurs formules existent : cartes valables 1 jour, 1 semaine ou 1 an. La fermeture de la saison de pêche aura lieu le 3ème dimanche de septembre, soit le dimanche 18 septembre.

Les cartes sont disponibles chez les dépositaires : Camping du Val Tauron à Cros-de-Géorand, à Saint-Cirgues-en-Montagne : le camping des Airelles, le restaurant la Renaissance ou bien encore au Pub du Volcan.

Roger Laurent, en tant que Président de l’AAPPMA disait toujours : « Les plus belles rivières de montagne sont celles du massif central et les cours d’eaux de la montagne ardéchoise y occupent une place privilégiée, en raison de la diversité de son climat, de son altitude et de la nature géologique de la montagne ».

Plus de renseignements : Maxime Teyssier - 06 81 66 96 98 – president@latruitecapricieuse.com

Ce mardi 22 mars, les élèves du CS (certificat de spécialisation) Caprin Option Agriculture Biologique ont quitté le centre de formation Olivier de Serres du Pradel. Armés de pelles et de pioches, ils ont gravi la montagne. Et accompagnés de leur formatrice, Philomène VINCENT, ils ont rejoint la Ferme des Rancs à Cros de Géorand.

Après s’être réchauffés autour d’un bon café, les 12 étudiants ont assisté à un exposé réalisé par Rémy MASQUELIER de l’association Agribio Ardèche. Le thème en était « la haie bocagère, ses avantages et ses inconvénients ». L’auditoire a retenu des éléments importants, comme l’effet brise-vent de la haie, l’apport d’ombre pour les animaux, la lutte contre l’érosion des sols, la protection du pâturage avec un effet micro-climat, la ressource pour du bois plaquette, la contribution à un équilibre de la biodiversité, etc. 

Après le déjeuner, les élèves se sont livrés à un exercice pratique de plantation réalisant sur un linéaire de 100 mètres, une haie avec 98 plants, comportant 19 espèces d’arbres différentes. L’enthousiasme et la bonne humeur étaient au rendez-vous. L’efficacité aussi, car en fin d’après-midi les petits plants plongeaient tous leurs racines dans un terreau généreux. Les éleveurs caprins de la Ferme des Rancs remercient cette équipe dynamique. Ils auront maintenant à assurer l’entretien de cette haie en devenir.

La projection par la Maison de l’image a eu lieu le samedi 19 mars à 20h à la salle des fêtes du Cros de Géorand en partenariat avec la communauté de communes Montagne d’Ardèche et le Parc Naturel des Monts d’Ardèche.

En 2015, Cyril Dion a co-réalisé avec Mélanie Laurent le documentaire Demain, pour montrer qu’il existe des solutions à la crise climatique. Ils avaient alors réuni plus d’un million d’entrée en France. C’est en 2018 que Cyril Dion a décidé de faire Animal.

Il a voulu raconter cette histoire à travers deux adolescents : Bella et Vipulan pour comprendre comment leur génération imaginait l’avenir, confronter leur stratégie et voir jusqu’où elle pouvait marcher, avoir un impact sur l’extinction des espèces. Bella et Vipulan interrogent sur la course à la consommation.

Les deux jeunes suivis par la caméra dans leurs diverses rencontres sont touchants, naturels, vrais, le film suscite une prise de conscience, permet de réaffirmer des engagements. Il invite à un voyage très enrichissant, où chacun est résolument lié à toutes les espèces, que l’extinction, aussi bien des abeilles que des fourmis, peut avoir de graves conséquences pour la survie humaine.

Si ce film nous rappelle certaines atrocités (douleurs animales, violences humaines, atteintes à la biodiversité), il se veut cependant doux, avec des moments plus apaisants, en apportant des avancées et des solutions qui peuvent être prises par tout un chacun. Avec vigilance, on garde sourire et espoir car la nature reste belle et résolument bien filmée ! Plus de 5 000 "citoyens" ont participé au financement de ce film.

Après avoir déposé une gerbe devant le Monument aux Morts de Cros de Géorand, M. Joseph CHASTAGNIER, président de la FNACA a évoqué ce jour du 19 mars 1962 où « sous un soleil printanier déjà haut dans le ciel bleu d’Algérie ont résonné trois notes d’un clairon : CESSEZ LE FEU ! ». Il a rappelé que « vouloir voir passer la colombe sur l’arc-en-ciel de la Paix implique courage et vigilance ». Puis, il a invité l’assemblée à se recueillir avec une pensée particulière pour les hommes et les femmes confrontés à la guerre en Ukraine.

M. Jean-Marie TAULEIGNE, premier adjoint, a ensuite fait lecture du discours de Mme Darrieussecq, ministre déléguée, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants. Des paroles mettant l’accent sur des « mémoires de la Guerre d’Algérie douloureuses mais précieuses » pour permettre un regard lucide sur les blessures du passé et un travail de réconciliation.

Une minute de silence a succédé la revue pour mémoire de chacun des hommes de Cros de Géorand morts pour la France.

M. CHASTAGNIER a ensuite proposé aux membres de la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie) de rejoindre l’association du secteur de Burzet dont le responsable est M. Fauchier, puisque l’association locale de Cros de Géorand et du Béage va être dissoute.

Mylène et Etienne, couple souriant, accueillant, convivial et sincère, enfants du pays ont construit une belle vie commune. Le petit Tylian tout juste âgé de 16 mois est présent, tout mignon à côté de ses parents. Les témoins, les familles, mais aussi les habitants du village sont venus nombreux.

Ce samedi 6 août, Mylène PRADIER et Etienne LITOT se sont mariés à Cros de Géorand.

Mylène PRADIER, née à Lyon le 03 juin 1994, assistante maternelle, domiciliée à Ucel (07) en résidence à  Cros de Géorand, fille de Alban PRADIER et de Cécile BREYSSE, domiciliés à Cros de Géorand « La Rochette »

Etienne LITOT, né le 25 juillet 1991 à Carpentras, employé en centrale à béton, domicilié à Ucel (07) en résidence à Cros de Géorand, fils de Joël LITOT et de Elisabeth VIALATTE, domiciliés à Thueyts.

Sébastien PRADIER, Maire et cousin de la mariée, a célébré ce mariage et conclu la cérémonie avec une citation de l’auteure américaine Jennifer Smith « le mariage est une mosaïque que l’on construit avec son conjoint, des millions de petits moments qui constituent une histoire d’amour ».

Nous souhaitons beaucoup de bonheur à Mylène et Etienne.

Il était attendu ce bar/restaurant/épicerie/chambres d’hôtes ! Tant attendu, qu’une centaine d’habitants sur les 165 que compte la commune étaient présents, répondant ainsi avec enthousiasme à l’invitation posée par Monsieur le Maire dans le bulletin municipal du premier semestre 2022. Ce samedi 17 septembre, les personnes venaient autant pour la rencontre avec les gérants, Coralie et Sébastien BUZZI, que pour admirer les lieux complètements réhabilités.

Depuis août 2021, chacun pouvait observer, en passant dans la rue, les différentes phases de travaux et voir la transformation extérieure du bâtiment acquis par la commune au cœur du village.

Enfin, ce samedi 17 septembre, chacun était convié à découvrir les deux niveaux du commerce : le rez-de-chaussée consacré au bar/restaurant, avec son carré « épicerie » et le premier étage aménagé pour des chambres d’hôtes et un gîte. Sébastien PRADIER et son premier adjoint, Jean-Marie TAULEIGNE ont réalisé par petits groupes une visite commentée très appréciée.

Ensuite, tout le monde s’est réuni dans la grande salle de restaurant. Monsieur le Maire a retracé les péripéties de ce projet qui mobilise l’équipe municipale depuis son élection : repérer un lieu, faire valider la viabilité d’une structure multi-activité par la chambre de commerce, acquérir le bâtiment, étudier l’agencement et la fonctionnalité avec le cabinet d’architecte FABRE et en parallèle rechercher des financements.

Pour un coût total de 1 075 000 € HT, la commune de Cros de Géorand a obtenu 364 000 € d’aide de l’Etat, 300 000 € de la région Auvergne Rhône Alpes, 150 000 € du département de l’Ardèche, 24 000 € du SDE 07 et 20 000 € de la Communauté de Commune, soit un total de 80% de financement.

Dans le même temps, le conseil municipal a défini un profil pour les futurs gérants avec l’envie de voir arriver au village un couple jeune avec des enfants. Suite à un important travail de communication (presse, médias et réseaux sociaux), une centaine de dossiers de candidature ont été retirés. Le conseil municipal a retenu la candidature de Sébastien et Coralie BUZZI.

Monsieur le Maire a nommé et remercié les élus de chaque instance pour leur mobilisation. Et après cet historique détaillé et applaudi, la commune a offert un apéritif dînatoire servi par le jeune couple. Les habitants heureux de voir revivre un commerce dans leur village ont trinqué à leur réussite. Maintenant, le bar/restaurant est ouvert. Il proposera aussi des pizzas à emporter.

L’épicerie avec dépôt de pain ouvrira à la fin de la semaine. Petit à petit l’oiseau fait son nid et bientôt ce commerce offrira de nombreux services : point tabac, dépôt de gaz, etc. 

En page 17 du numéro du bulletin municipal paru en décembre 2021, le conseil municipal invitait les habitants à se triturer les méninges pour donner un nom au futur commerce. Une urne à disposition en Mairie recueillait les différentes propositions jusqu’au 31 mars 2022. Lors du dépouillement, les élus se sont régalés de l’inventivité des participants. Au final, la proposition la plus évidente a été retenue. D’un commun accord les élus et les futurs gérants ont choisi de baptiser le multicommerce : LE GEORAND.

Pour cette idée, Marie-Aimée BREYSSE, s’est vu remettre ce samedi 17 septembre le prix proposé, à savoir : un repas pour deux personnes au restaurant, LE GEORAND. Devant l’ensemble de la population, elle a remercié et dit son amour pour son village, si cher à son cœur.

Le multicommerce est nommé. Et maintenant qu’il est ouvert, il n’a plus qu’à construire sa renommée ! 

Contact : 

Bar/Restaurant/Epicerie/Chambres d’hôtes LE GEORAND

Coralie et Sébastien BUZZI – 07 66 12 39 70 – legeorand@gmail.com

Ce 24 septembre, Dimitri Brun installait sur la place du village un espace animation pour la Confrérie de la Maôche. Sébastien PRADIER, Maire de Cros de Géorand accueillait avec plaisir ce stand aux côtés des producteurs du marché du samedi matin. Tout d’abord, les saveurs d’une soupe au potimarron invitaient chacun à poser son panier de marchandises, le temps d’une dégustation.

Puis, Maureen BRUN du restaurant le Pub du Volcan, Nicolas VERNET, de l’hôtel/restaurant Beauséjour ont exposé leur savoir-faire en compagnie de Didier MOULIN, boucher/charcutier.

Ces membres de la Confrérie de la Maôche sont venus à la rencontre des habitants pour le plaisir d’échanger sur ce plat typique d’automne. Jean-Paul BEQUE avait apporté un énorme chou et sous le regard des nombreux curieux, ils ont élaboré en direct une maôche, dont voici la recette :

La maôche désigne sur la montagne ardéchoise l’estomac ou panse du porc. Et de là un plat traditionnel que l’on préparait quand on « tuait le cochon ». L’estomac sera le contenant. Pour le préparer, on pratique une ouverture suffisante. Il faut le retourner, le nettoyer et le laver au vinaigre en raclant la peau intérieure. Toutefois, attention à ne pas le fragiliser pour qu’il ne fonde pas à la cuisson. On remplit ensuite cette poche d’estomac avec une farce composée de chou blanc ou pommé préalablement blanchi quelques minutes dans l’eau bouillante avec en même quantité de la chair à saucisses, deux oignons émincés et quelques lardons. Cette farce salée et poivrée viendra remplir l’estomac. Une fois fermé, recousu, la poche d’estomac est mise dans un torchon bien serré ou un sac à jambon. Plongez-la dans l’eau et laissez cuire trois heures sans dépasser 80°C. Pour déguster cette Maôche, on la coupe en tranches épaisses que l’on dispose dans un plat qui va au four. On l’entoure de pommes de terres cuites à l’eau et on arrose d’huile d’olive . On passe le plat au four sous le grill et on fait bien dorer. 

A l’approche de midi, les habitants de Cros de Géorand ont dégusté ce plat, présenté pour l’occasion sous forme de petits roulés apéritif. Attention, ce moment de convivialité n’est qu’une mise en bouche ! La saison de la maôche s’ouvre avec la fête anniversaire pour les 20 ans de la Confrérie, le 1er octobre à partir de 16h, au gymnase de Saint-Cirgues-en-Montagne.

Le 18 janvier 1920, le Conseil Municipal de la commune de Cros de Géorand délibérait pour ériger un monument aux morts pour les 82 crouseillous morts pour la France. 

« Le monde était convaincu en 1918 que la Première guerre mondiale devait être la « Der des der », la dernière des dernières. Nous savons ce qu’il advint de cet espoir et aujourd’hui, en ce 11 novembre 2022, alors que la guerre est de retour sur notre continent, n’oublions pas le combat des Poilus pour la Paix. » souligne le discours de M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Madame Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants

Ne pas oublier ! Ce vendredi 11 novembre à 11h, les habitants se sont regroupés répondant ainsi à l’invitation de Sébastien Pradier, Maire de la commune. Les sapeurs pompiers ont participé à la cérémonie, dont Manon Laurent, jeune du village et Maëlys Buzzi, âgée de 13 ans et nouvelle habitante. Elle a intégré cette année la section JSP (jeunes sapeurs pompiers). En préambule de la cérémonie, Sébastien PRADIER a salué leur engagement.

Un tendre hibou, la tête penchée dans une posture interrogative, un lièvre défiant l’objectif, un écureuil gourmand, deux jeunes renards joueurs, … Ce samedi 26 novembre, à la bibliothèque municipale de Cros de Géorand, avait lieu le vernissage de l’expo-photo : « La faune du plateau ardéchois ». Pour cette saison 2022/2023, l’association la Bouquinerie Crouseilloune présente 88 clichés proposés par 23 photographes. Pour ce 9ème concours, le jury a sélectionné 4 photos : Aurélie RENAUD-GOUD a remporté le 1er et 3ème prix, Alban PRADIER le 2ème prix, Audrey BARBUT le 4ème prix.

Le Maire, Sébastien PRADIER a félicité l’initiative de cette association, mais aussi sa constance et l’engagement des bénévoles. Bernadette ROCHE, Conseillère Départementale a rappelé l’importance des animations sur la montagne pour maintenir le lien. Ensuite, Alban PRADIER, président de la Bouquinerie Crouseilloune, a présenté l’exposition. Chantal GINEYS, secrétaire, a distribué les prix. Un pot de l’amitié clôturait ce vernissage.

Pour les photographes un nouveau défi est d’ores et déjà lancé « la lumière dans tous ces états sur le plateau ardéchois ». Et en attendant, l’exposition est ouverte au public tous les samedis de 10h30 à 11h30. Un calendrier 2023 sera proposé à la vente au prix de 15 €uros au prochain marché de Noël qui aura lieu le 17 décembre prochain.

Autrefois, Novembre signant l’arrêt de l’activité aux champs, on parlait de morte-saison en glissant dans une douce torpeur. Les jours raccourcissant, on se retrouvait pour la veillée. En 2022, c’est bien pour permettre des retrouvailles que le CCAS (Centre Communal d’Action Social) de Cros de Géorand a convié ce samedi 26 novembre les personnes de plus de 65 ans à un repas de fin d’année.    Ce temps de partage ayant été empêché deux années de suite par l’état d’urgence sanitaire, une pointe d’excitation bruissait comme un joyeux refrain : « enfin, enfin, enfin ! » 

Dans son discours, Sébastien PRADIER, le Maire, a accueilli l’ensemble des participants. Il a proposé d’avoir une pensée pour les absents (qui recevront un colis de Noël). Il a remercié Bernadette ROCHE, Conseillère Départementale, ainsi que son équipe municipale pour avoir répondu à l’invitation. Enfin, Sébastien PRADIER a souhaité une pleine réussite à Coralie et Sébastien BUZZI, les nouveaux gérants du restaurant "le Géorand". Un menu délicieux a ravi les papilles et les conversations allaient bon train aux nombreuses tables (58 personnes).

Les animations du Téléthon sur le secteur Sources de la Loire/Montagne Ardéchoise s’ouvraient ce vendredi 2 décembre, par une veillée à Cros de Géorand, un concours de belote avec 16 équipes rassemblées et d’autres participants réunis autour de jeux de société ; Une ambiance festive pour soutenir les chercheurs de l’AFM Téléthon.

Puis, le lendemain matin, Sébastien PRADIER, Maire de Cros de Géorand, a mené la randonnée de 27 kms entre Sagnes et Goudoulet et Saint Cirgues en Montagne, participant ainsi activement à l’organisation des animations mises en place par l’association « Sources de la Loire ».

Patrick COUDENE a présidé ces manifestations toutes programmées au profit de l’AFM Téléthon. Sybille AUDIGIER est coordinatrice pour l'Ardèche et Karine ACCASSAT la représentante locale.

Les habitants de la montagne, tout comme des millions de personnes, ont retrouvé cette chaleur exceptionnelle et cette fête unique qui caractérisent le Téléthon. Une aide vitale pour le combat des familles et pour les chercheurs, « ces obsédés du sauvetage de vies » comme Kev ADAMS les a qualifiés. Si les victoires des chercheurs se multiplient, les malades et leurs familles ont rappelé tout au long du week-end l’urgence de voir arriver de nouveaux traitements.

On raconte qu’au pays de Cros de Géorand, ce samedi 17 décembre dernier, des fées bienveillantes avaient tricoté de bons gros bonnets bien chauds. Un petit lutin fatigué a trouvé une bouillotte cousue main près de laquelle, il s’est doucement endormi. Caché derrière la vitre, le lutin Gluggagægir (Zieutefenêtre) a bien essayé de chaparder quelques bugnes, tandis que le lutin Þvörusleikir (Lèchecuillère) est tombé dans la confiture de lait, juste à côté du gaufrier. Le lutin Kertasníkir (Volebougie) gardait les yeux rivés sur une chandelle rouge carmin.

La plus belle de toutes selon lui. Et ce farceur en s’ensauvant a bousculé le petit bonhomme de neige confectionné dans un rondin de bois. On raconte encore, que tout le pain d’épices du marché aurait été englouti, mais on ne sait pas par qui ? Certains diront que c’est encore un coup de Gáttaþefur (Renifleporte). La bergère, Maud, a bien couru après le lutin Stekkjarstaur (Harcèlemoutons), lequel bondissait, les poches déformées par un gros fromage tout rond.

Elle n’a pas réussi à le rattraper. Enfin, ce ne sont que des on-dits. Parce qu’en réalité, les lutins de Noël travaillent d’arrache-pied dans l’atelier du Pôle Nord en fabriquant des jouets et des cadeaux. Ils assistent le Père Noël en nourrissant les rennes et en triant le courrier. Ils ne peuvent donc pas être venus à Cros de Géorand. Et pourtant, ces regards aimables, ces étincelles de bonheur ? Et puis ce parfum de cannelle avec le vin chaud, ces chants scandinaves ? C’était qui alors ?

Merci à la chorale du Choeur des Sources, au restaurant Le Géorand et aux exposants :Virginie Mahistre, Elisabeth Aubry, Solange Teyssier, Daniel Nacass, Maud Ertle, Jérôme Debard, Lucille et Véronique Aubry, Manu USALA et Manue Hergibo, Nina Paloma et son compagnon, Véronique Gérard, Natacha Roux, Sylvie Guyon, Marité Ollier, Maïté d’Anunzio, Jeanine Chambon, Sylvie Breysse et ses amis, Virginie Cailleux, Pascale Fournier, Tania Rippert, Benjamin Filliung, la Bouquinerie Crouseilloune, et Sébastien Buzzi d’avoir enchanté le petit marché de Noël de Cros de Géorand. Bonnes fêtes de fin d’année à tous.